Echafaudages

Les bois utilisés pour ces œuvres sont des chutes de coupes d’exploitation trouvées au cours de promenades dans les forêts environnantes. L’idée de leur adjoindre des échafaudages s’est installée lentement, à force de les côtoyer.

Le point de départ c’est toujours le respect de la chaleur et de la vibration du bois. Les pièces sont juste brossées et nettoyées, puis traitées à l’huile de lin. Ensuite vient l’attirail de métal, précaire et bricolé, dont la forme et la présence sont adaptées à ce que dégage chaque pièce.

L’hypothèse du début était de suggérer une réparation de parties manquantes ou abîmées, un peu comme une auto organisation de la matière, qui a aussi une logique propre. C’est ainsi qu’il y a des échappées, verticales ou horizontales. Finalement, les histoires sont venues, elles aussi légères et suspendues à la fragilité des structures.